Friday, March 21, 2014

[EVS Life] Why have we chosen this program ?


You can see our first presentation here.


Ophélie's story

My choice of leaving my country is not linked to an idea to run away.
After I missed an opportunity to live abroad with the Erasmus program (because of lack of courage, a big fear of the unknown and other personal reasons), it is just at the end of my studies that I realised that I had to do something to take advantage of life, the real life, the one with big discovers and revelations. I wanted to meet some great people.

Mon choix de partir n’est pas lié à une envie de prendre la fuite.
Après avoir loupé l’occasion de partir en Erasmus pendant mes études (par manque de courage, grosse peur de l’inconnu et autres raisons personnelles), ce n’est qu’arrivée en fin d’études que j’ai réalisé que je devais faire quelque chose pour profiter de la vie, la vraie vie, celle avec les grandes découvertes, les grandes révélations et les belles rencontres.

Then, I was digging in the network to find the ideal solution for discovering the world. I found a lot of things, like internships and sketchy jobs.
At this time, I had no money, so I couldn’t leave without it. One day I found a website where I read some information about the EVS program. Such a good thing! The program gives you the opportunity to live abroad with great conditions. I sent an email to a sending organisation in Paris, but as I had to return to my parent’s home, I simply gave up for the first try.
I started seeking a job in my region but the idea of leaving somewhere obsessed me. I found my first job as a volunteer in an organisation in my town, I was their reporter. During the one year that I worked there, my leaving project did not slip my mind.

J’ai donc fouillé le web à la recherche de l’opportunité idéale pour partir à la découverte du monde. J’ai trouvé de tout, des stages en entreprises aux petits jobs alimentaires. A l’époque, je n’avais pas un sou. Je ne pouvais donc pas partir chercher l’aventure sans rien dans les poches.
Un jour, j’ai trouvé un site web qui parlait du programme SVE. Le bon plan parfait : le programme vous donne l’opportunité de vivre a l’étranger dans de supers conditions. J’ai envoyé un e-mail à une organisation d’envoi sur Paris, mais comme je devais retourner vivre chez mes parents, j’ai abandonné une première fois.
J’ai ensuite commencé à chercher du travail dans ma région pendant un mois. Mais l’idée de partir continuait a m’obséder. J’ai trouvé un poste comme volontaire dans une association dans ma ville, j’étais web-reporter pour leur site web. Pendant un an, j’ai gardé mon projet d’expatriation dans un coin de ma tête.
 
However, after two years, I was still in France. I became a journalist for the local press and I really loved my job. But the fact is that I felt like an incomplete person.
During those years, I met two young people who have already lived the EVS experience in Ireland and in the Czech Republic. Their stories were so interesting that I was comforted in my wish to pursue my "dream". Even if my role was interviewing them and writing an article about their experiences, I also asked them if they could give me some advice for my applications.

Pourtant, deux ans après cette expérience dans mon association, j’étais encore en France. J’étais devenue journaliste pour la presse locale et j’adorais mon job. Mais j’avais toujours le sentiment d’être une personne inaccomplie.
Pendant ces années de travail, j’ai eu l’occasion de rencontrer deux jeunes qui étaient déjà partis en SVE, le premier en Irlande et la seconde en République Tchèque. Leurs témoignages m’ont aidé à confirmer mon souhait de poursuivre mon “rêve” et, même si mon rôle était de les interviewer sur leur expérience et d’en rédiger un article, j’en ai également profité pour leur demander conseil.

I was definitely ready:  without a fixed job, single and still living at my parent’s home, I had nothing to lose in France. That’s why I contacted the biggest sending organisation in my region again, to restart the administrative stuff. Last summer, I took advantage of my free time after work to seek a mission in the EVS database.
In september 2013, I finally got an answer : soon I would live in Budapest to realise a mission in MediaGo Foundation.
But it’s another story…

J’étais définitivement prête : sans job fixe, célibataire et toujours chez mes parents, je n’avais plus rien a perdre en France. C’est pourquoi j’ai relancé la plus grande organisation d’envoi de ma région pour faire toutes les démarches. L’été dernier, j’ai utilisé tout mon temps libre pour chercher une mission dans la base de données SVE.
En septembre, j’obtenais enfin une réponse : bientôt, j’irai vivre a Budapest pour réaliser une mission chez Mediago.
Mais ceci est une autre histoire...

***
Delphine's story

In my moleskine, we can read some information about the EVS. It was written in 2010. After four years, I am now beginning my activity. Four years are not necessary to find a project; actually, I decided to carry on with my studies. 

Dans mon moleskine, on retrouve des notes d’information à propos du SVE, celles-ci datent de 2010. Quatre années après, je suis en mission. Non, il ne m’a pas fallu quatre années pour trouver un projet. J’avais finalement décidé de continuer mes études. 

I had this desire to have my own experience abroad: to break with my habits, to discover another lifestyle, a culture, a language, etc. I have never had the opportunity to choose the Erasmus program. And also it is not the same experience. In fact, the main EVS’ interest is to get involved with a concrete project linked with your passion/hobbies and to be immersed in a city with its inhabitants. In my opinion, one year is necessary to make the most of it. It is also a good way to move after the end of one’s studies without money. 

J’avais déjà cette envie de vivre une expérience à l’étranger : être loin de son quotidien, découvrir un autre mode de vie, une culture, une langue, etc. J’aurais pu partir en Erasmus mais l’occasion ne s’est pas présentée. Et l’expérience n’est pas la même. Car tout l’intérêt du SVE est de pouvoir s’investir dans un projet en lien avec ses envies/passions/centres d’intérêt et de s’immerger dans une ville avec les locaux. La durée d’un an s’est clairement imposée pour moi, autant en profiter au maximum. C’est aussi la meilleure manière de partir après ses études sans un rond. 

Last september, I’ve finally landed a positive answer from MediaGo Foundation after 14 months of research, about sixty emails sent and two skype interviews. It was very unexpected for me because I was about to give up this EVS project. 

Après 14 mois de recherches, une soixante d’emails envoyés pour décrocher trois entretiens via skype, MediaGo Alapítvány m’a annoncé la bonne nouvelle en septembre dernier. Pour moi, c’était la réponse de la dernière chance puisque j’étais sur le point d’abandonner ce projet de SVE. 

At the end, my partner and I began the “I’m in the swim” project 15 days ago. We will deal with it later! 

Il y a quinze jours, nous avons donc démarré le projet “I’m in the swim” avec ma binôme. Nous en parlerons plus longuement dans quelques jours.

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